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Ceci n’est que la révélation d’un exercice fait en 2019 par la Banque Mondiale, la GIZ et les acteurs agricoles du Togo, et les ONG et autorités togolaises. Ces derniers ont retenu entre autres filières (au total), la filière Karité comme étant de celles qui sont porteuses pour les jeunes togolais.

En effet, d’après la rencontre de validation de l’étude préliminaire d’identification de filières à fort potentiel de marché et d’emploi, qui mettait en évidence au total 22 filières, des plus au moins prometteuses, et dont Togofirst faisait écho, « les jeunes togolais gagneraient plus à se lancer dans les filières telles que l’ananas, l’apiculture, l’aquaculture, le karité, le sésame, le soja, les champignons, le fonio, ou les légumes. Comparativement, leur marge de manœuvre est réduite, quand il s’agit des filières  comme le Coton, le café-cacao, et même l’anacarde. Ceci, pour plusieurs raisons énoncées par les auteurs de l’étude. Si le coton est la première culture d’exportation du Togo, l’or blanc dont la récolte, « pénible », se fait essentiellement de façon manuelle, attirerait moins la couche juvénile, a constaté l’équipe de la banque mondiale. Le Café-Cacao, principalement destiné à l’exportation, est relégué dans la catégorie des  filières les moins porteuses pour les jeunes, en raison des fluctuations répétitives des cours mondiaux ».

Et poursuit-on, « si cette étude est encore à l’étape des résultats préliminaires, elle devrait servir à terme, à identifier les chaînes de valeur porteuses et les besoins en investissements et en développement de compétences des acteurs afin de faire face à la problématique de l’emploi et  de l’autonomisation des jeunes, 58% de la population active. Alors que 40% de l’économie soit 60% des emplois reposent sur le secteur agricole, la moitié de la population en âge de travailler en zone rurale était encore en situation de sous-emploi en 2017 ».

Ministre en charge du Développement à la Base à l’époque, Victoire Tomegah Dogbé, indiquait, que « la validation des résultats de cette étude est pour nous l’occasion d’initier un dialogue avec les partenaires privés et publics sur l’importance d’une meilleure inclusion économique des jeunes dans des filières agricoles ».

Et à sa suite, le Représentante Résidente de la Banque mondiale, Hawa Cissé Wagué affirmait, « la promotion des chaînes de valeur porteuses contribuera à l’intégration de l’offre et de la demande de la main d’œuvre dans le secteur » agricole qui détient « un fort potentiel de croissance et d’emploi au Togo ». On se rappelle que la Banque mondiale est bien active dans l’accompagnement pour une meilleure inclusion économique des jeunes au Togo à travers le Projet d’opportunités d’Emploi pour les Jeunes Vulnérables (EPV), projet qu’elle finance à hauteur de 9 milliards FCFA.

Karité, une filière agricole porteuse pour les jeunes togolais

Ceci n’est que la révélation d’un exercice fait en 2019 par la Banque Mondiale, la GIZ et les acteurs agricoles du Togo, et les ONG et autorités togolaises. Ces derniers ont retenu entre autres filières (au total), la filière Karité comme étant de celles qui sont porteuses pour les jeunes togolais.

En effet, d’après la rencontre de validation de l’étude préliminaire d’identification de filières à fort potentiel de marché et d’emploi, qui mettait en évidence au total 22 filières, des plus au moins prometteuses, et dont Togofirst faisait écho, « les jeunes togolais gagneraient plus à se lancer dans les filières telles que l’ananas, l’apiculture, l’aquaculture, le karité, le sésame, le soja, les champignons, le fonio, ou les légumes. Comparativement, leur marge de manœuvre est réduite, quand il s’agit des filières  comme le Coton, le café-cacao, et même l’anacarde. Ceci, pour plusieurs raisons énoncées par les auteurs de l’étude. Si le coton est la première culture d’exportation du Togo, l’or blanc dont la récolte, « pénible », se fait essentiellement de façon manuelle, attirerait moins la couche juvénile, a constaté l’équipe de la banque mondiale. Le Café-Cacao, principalement destiné à l’exportation, est relégué dans la catégorie des  filières les moins porteuses pour les jeunes, en raison des fluctuations répétitives des cours mondiaux ».

Et poursuit-on, « si cette étude est encore à l’étape des résultats préliminaires, elle devrait servir à terme, à identifier les chaînes de valeur porteuses et les besoins en investissements et en développement de compétences des acteurs afin de faire face à la problématique de l’emploi et  de l’autonomisation des jeunes, 58% de la population active. Alors que 40% de l’économie soit 60% des emplois reposent sur le secteur agricole, la moitié de la population en âge de travailler en zone rurale était encore en situation de sous-emploi en 2017 ».

Ministre en charge du Développement à la Base à l’époque, Victoire Tomegah Dogbé, indiquait, que « la validation des résultats de cette étude est pour nous l’occasion d’initier un dialogue avec les partenaires privés et publics sur l’importance d’une meilleure inclusion économique des jeunes dans des filières agricoles ».

Et à sa suite, le Représentante Résidente de la Banque mondiale, Hawa Cissé Wagué affirmait, « la promotion des chaînes de valeur porteuses contribuera à l’intégration de l’offre et de la demande de la main d’œuvre dans le secteur » agricole qui détient « un fort potentiel de croissance et d’emploi au Togo ». On se rappelle que la Banque mondiale est bien active dans l’accompagnement pour une meilleure inclusion économique des jeunes au Togo à travers le Projet d’opportunités d’Emploi pour les Jeunes Vulnérables (EPV), projet qu’elle finance à hauteur de 9 milliards FCFA.

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